Depuis mon IVG, je me fous de tout, chaque jour glisse sur moi.
Après une ivg, une femme fait part de sa douleur :
J’ai subi une IVG il y a un mois.
Ma fierté en prend un coup mais je dois le reconnaître : je vis très très mal cet avortement. Je ne peux en parler avec personne puisque pour mon entourage cet acte aurait dû être un soulagement pour moi. J’aurais voulu en parler avec « le géniteur » dont j’ai déjà un enfant. Et je veux en parler tout court.
Habituellement je suis une battante, une nana hyper active. Depuis deux mois, je me fous de tout ; chaque jour glisse sur moi. Je n’arrive même plus à parler, seulement à écrire. De plus les difficultés au quotidien avec ce « géniteur » m’empêchent de remonter à la surface pour y voir plus clair.
Sincèrement, j’ai plus envie de continuer…
Sabrina
Depuis mon IVG, je me fous de tout, chaque jour glisse sur moi.