Entretenir l’intimité du couple … et connaître son cycle
Les vies trépidantes de la société actuelle peuvent nous le faire oublier. Se ménager du temps à deux, communiquer, favoriser les moments privilégiés en dehors du tourbillon quotidien sont des ingrédients indispensables pour alimenter la complicité du couple et retrouver une vraie intimité conjugale. S’aimer, se câliner pour faire un bébé… Quoi de plus évident ?
Faire l’amour, c’est indispensable, … en connaissant les dates les plus favorables à la conception d’un bébé, c’est encore mieux ! « 20% des couples éprouvent des difficultés à concevoir un enfant parce qu’ils connaissent mal les périodes propices pour avoir des rapports sexuels féconds ». C’est ce que mentionne un article publié sur le Journal des femmes.
Connaître le cycle naturel de la femme, savoir observer les signes qui annoncent l’ovulation est important pour optimiser les chances de concevoir. Il est assez connu que pour un cycle « classique » de 28 jours, la période la plus favorable à la conception se situe environ entre le 10ème et le 15ème jour. Cependant il reste nécessaire de s’informer plus précisément sur les particularités de son cycle et d’échanger avec des personnes formées.
Connaître sa période de fécondité
La méthode de la symptothermie
Ne pas trop attendre
De nombreuses raisons peuvent justifier la nécessité ou le souhait de décaler une naissance dans le temps. Cependant c’est entre 25 et 30 ans que la fertilité est optimale chez l’homme comme chez la femme.
Soigner son équilibre de vie
Favoriser sa fertilité passe aussi par le fait de prendre soin de soi. Des éléments aussi simples que faire du sport, manger équilibré, se détendre, bien dormir, éviter les sources de stress ne sont pas à négliger. Une alimentation saine, riche en vitamines et antioxydants, la consommation de crudités rendraient entre autre les spermatozoïdes plus fertiles. C’est ce qu’indique une étude américaine de la Harvard School of Public Health.
Un rendez-vous régulier chez un gynécologue permettra de faire le point sur sa fertilité, sur son désir d’enfant ou celui d’espacer une grossesse. Ou encore de soigner certaines infections qu’il ne faut pas laisser traîner.
Se désintoxiquer !
L’impact négatif du cannabis, du tabac et de l’alcool sur la fertilité est de mieux en mieux connu. Une fumeuse a presque deux fois moins de chances de concevoir un enfant qu’une non-fumeuse. Altération de la glaire cervicale, impact toxique sur l’ovaire et sur les trompes, avancement de l’âge de la ménopause. Tabac et fertilité figurent aux duos perdants, sans parler de l’incidence néfaste du tabac pendant la grossesse. Il est cause d’une augmentation du nombre de grossesses extra utérines, de fausses couches, impact sur la mortalité infantile, etc.
Chez l’homme fumeur, le pouvoir fécondant des spermatozoïdes est altéré. Moins mobiles, ils se fixent plus difficilement sur l’ovule. Quant à l’alcool, il existe bien un lien entre sa consommation et le délai de conception. Deux à trois verres d’alcool par jour suffisent à diminuer de manière significative la fertilité de l’homme comme de la femme.
Préserver sa fertilité : du bon sens ?
C’est ce que confirme l’étude Procreanat du Docteur Alvarez, Gynécologue, qui révèle que sur 348 couples confrontés à une difficulté à procréer (et candidats à une PMA), 35% de grossesses spontanées surviennent après un changement de mode de vie. L’étude montre que ces couples, en moyenne plus consommateurs de substances toxiques (tabac, alcool, cannabis), auraient des rapports sexuels « moins nombreux ou plus difficiles ». Ils seraient également plus impactés par le stress au travail. Dans de nombreux cas l’infertilité est réversible même si cela implique des changements de vie pas toujours faciles. Analyser le mode de vie des patients pour favoriser une vie moins stressante et supprimer les facteurs toxiques est absolument nécessaire.